Toledo, une extension de son travail chorégraphique par la représentation de lieux de l’imaginaire impossible à matérialiser avec des danseurs.
Dans ses pièces de danse, ainsi que dans les dessins de cette exposition, des références monstrueuses et rêveuses au baroque et au grotesque émergent de son langage. Dans «Toledo», les chorégraphies de corps qui, à première vue, semblent frivoles, sont à la fois carnavalesques et macabres, comme si elles étaient tirées de rituels, de bandes dessinées ou de livres d’horreur.
Dans un amalgame de corps qui tombent, tirent, s’accrochent, s’étalent, rient ou pleurent, entre l’extravagant et l’irrationnel, Tânia Carvalho crée des paysages et des figures abstraites constituées de corps individuels. Les dessins sont la suite – ou un premier geste – du questionnement de Carvalho sur la condition humaine, la solitude et sa place dans le monde.
Traduit à partir d’un texte de John Romão
